dimanche 9 août 2015

Reprise des gros travaux...

Nous voici donc installés depuis un an (presque jour pour jour). Nous avons ce printemps terminé la cabine du marinier (la chambre des garçons).
Depuis début juillet nous nous sommes occupés de ranger la partie avant du bateau pour commencer l'aménagement de cette dernière restée quasiment brute.
Cette semaine, un bon ami qui connait bien le bateau et le travail est venu m'aider, ou plutôt est venu pour que je l'aide à poser les 5 hublots qui nous manquaient.
Cette étape marque pour nous le vrai début de la deuxième phase d'aménagement qui intégrera deux belles chambres et une salle d'eau.










Un grand merci à Didier, sans oublier Steph...
;-)




mercredi 28 mai 2014

Cri du coeur...

Un peu d'engagement, une fois n'est pas coutume. Vous trouverez ici une chronique écrite par un batelier que je connais un peu et qui connait plutôt très bien le bateau qui nous intéresse ici...
Cette article est extrait d'un ouvrage collectif : "Libres !" 100 Auteurs 100 idées, Ed Roguet
Je vous en recommande chaudement la lecture et vous comprendrez peut être un peu mieux ce qui se passe sur nos fleuves depuis des années.
Bonne lecture.

Le Génocide Batelier
Lionel Bridiers

Il est des professions – pas de foi et pourtant il faut bien l’avoir pour continuer – dont la disparition n’alerte personne. Je veux parler de celle de transporteur par voie d’eau, mon métier, celui de batelier. En 1935, on dénombrait en France 16 403 péniches, en 1976 seulement 6 099, et finalement en 2011 moins de 1 200 bateaux dont la moyenne d’âge dépasse les 60 ans, les plus anciens étant des coques des années 1910 modernisées petit à petit. Pourquoi parler de « génocide », pourquoi un terme aussi dur ? La réponse est simple. Mon métier, celui de mon père et de mon grand-père, est plus qu’une simple occupation. Je suis né marinier, j’ai appris à marcher sur un bateau, comme mes ancêtres, je travaille, mange, dors, vis sur ce bateau qui est à la fois mon lieu de travail mais aussi mon domicile. L’histoire riche de cette profession, qui se veut autant un travail qu’une passion, coule dans mes veines comme la terre coule dans celles d’un
paysan qui cultive ce bien transmis par ses parents.
Alors oui, j’ose utiliser le terme de génocide quand des décisions politiques exterminent
ce que je suis sans ne me laisser aucune chance. Comme lorsqu’en 1980 un plan de
« déchirage », visant à diminuer le parc de bateaux via l’octroi de primes à la casse sans
remplacement, est mis en place, lorsqu’aucun grand investissement n’est fait depuis des
décennies, ou lorsque des centaines de kilomètres sur les 8 500 km de voies d’eau
navigables – pourtant plusieurs fois centenaires pour certains canaux – sont laissés à
l’abandon. Et nous parlons là d’un réseau pourtant détenu par l’État français employant
4 492 fonctionnaires et 360 agents de Voies Navigables de France sous gestion publique.
Personne ne trouve rien à redire à ce ratio « soviétique » de 4 fonctionnaires par bateau.
Je parle de génocide quand, à la télévision, j’entends parler de plan de soutien au
transport « doux », je ne peux alors m’empêcher de penser à la douce mort qui touche ma
corporation depuis tant d’années. À l’heure du développement « soutenable », l’hypocrisie
politique me devient de plus en plus « insoutenable ». Les années 80 et les différents
gouvernements socialistes pro-SNCF ont étouffé les bateliers à travers cette concurrence
déloyale permettant au fret ferroviaire de transporter à perte grâce aux perfusions
d’argent du contribuable, ce dont l’artisan marinier ne bénéficiait pas.
De plus, là où le train de marchandises ne payait aucun péage sur son propre réseau il y a
encore peu de temps, l’artisan batelier, lui, était et est toujours mis à contribution à
chacun de ses voyages, sans possibilité d’intervention sur les tarifs ni sur la modernisation
du réseau appartenant à l’État, sans autre choix que de courber l’échine et subir.
Dans cet environnement défavorable, où la concurrence se joue entre un État toutpuissant
aux moyens illimités et un artisan isolé suspendu au découvert autorisé par sa
banque, comment est-il possible de rivaliser ? Comment lutter dans un pays où un
chauffeur routier ou un conducteur de train est autorisé à être seul aux commandes de sa
machine, mais où l’on surveille attentivement la présence de deux personnes à la barre
d’une péniche lancée à la vitesse folle de 20 km/h, pouvant au pire couler, seule, au beau
milieu de la Seine sans faire courir de risque à quiconque si ce n’est à son capitaine ?
Toutes les polices observant le plus grand zèle sur ce sujet les vendredis soirs lorsque nos
épouses sont parties chercher nos enfants (au pensionnat toute la semaine), dans le but
de nous infliger des peines de prison et des amendes disproportionnées, tels de grands
criminels.
Mais peut-être le bilan économique et environnemental de notre activité justifierait-il
notre disparition ? Prenons un exemple concret : imaginons le transport de 1 300 tonnes
de céréales entre les villes de Montereau-Fault-Yonne (77) et de Rouen (76) distantes
d’environ 220 km. Le bilan financier est simple : le coût du transport revient à 6€ /tonne
par péniche, 16€/t par camion et 16€/t par train. Voilà donc le résultat plutôt pitoyable
de décennies d’investissement public en faveur des privilégiés de la SNCF et au détriment
de la batellerie, moyen de transport pourtant rapide, fiable et respectant l’environnement.
Oui, car côté environnement, le bilan carbone n’est pas plus flatteur que le bilan
économique pour cette SNCF surprotégée et dopée aux contributions publiques. On
comptera 55 g de CO2
Cette gabegie financière orchestrée par une gestion calamiteuse des pouvoirs publics à
tous les échelons, couplée à un archaïsme portuaire des plus célèbres, n’a produit qu’une
chose : une dégradation de la compétitivité française sur le fret et une fuite des tonnages
vers des pays plus enclins à la liberté comme les Pays-Bas avec Rotterdam, curieusement
grande place batelière. L’État français a réussi l’exploit de désarmer sa batellerie, rendre
chroniquement déficitaire le transport par voie ferrée, rendre inévitable la délocalisation
du transport routier, tout en ratant l’explosion du fret maritime international récupéré par
d’autres grands ports d’Europe.
par kilomètre parcouru pour une bonne vieille locomotive, 196 g
pour un camion, mais seulement 38 g pour la péniche faisant partie d’une flotte pourtant
vieillissante en raison d’un sous-investissement chronique, car à investissement égal avec
le fret ferroviaire, nous pourrions approcher le bilan carbone neutre ! Vous chercherez
donc l’erreur quand vous saurez que 82,9% du transport français s’effectue par la route,
10% voie ferrée et seulement 1,9% par voie d’eau.
L’État français préfère fiscaliser un marinier âgé de 50 ans qui voudrait changer de
bateau pour investir dans un plus gros en le soumettant à l’impôt sur la plus value
(amputant d’autant son budget), créer des « éco-taxes » stériles faisant payer un recyclage
de déchets qui ne sont collectés par personne, pendant que le monde avance – sans nous
– la croissance s’en allant en Europe du Nord, Asie ou ailleurs, laissant le batelier en cale
sèche dans un pré, telle la vache regardant le train passer… Impuissant, privé de sa
liberté, de sa dignité, mais debout, car fier de ce qu’il est ! Mais jusqu’à quand ?



vendredi 8 novembre 2013

Cette fois c'est parti !

J'ai repris le travail ce lundi et nous avons pu faire les premières toilettes dans la nouvelle salle d'eau !
Je vous l'avoue c'est toujours un peu le camping mais tout de même, cela fait plaisir. C'est même déjà plus confortable... Du coup, je suis encore plus pressé d'avancer !
Voici donc comme promis, maintenant que les luminaires sont posés, les dernières images...





Il reste encore un peu de travail dans la douche !

Et voici ce qui m'arrive quand je travaille dans le local technique sous la vidange de douche !

mercredi 30 octobre 2013

Je n'en reviens pas...

Les choses prennent forme à vue d’œil. Depuis dimanche soir, j'ai terminé la partie plomberie dans la salle d'eau et bien avancé dans le local technique (il ne reste qu'à raccorder sur les réseaux existants).
J'ai modifié la commode que nous avons acheté aux puces et qui sera notre meuble vasque (il fallait y intégrer la vasque, la robinetterie et la vidange).
La cloison de la salle d'eau est terminée (j'en ai profité pour retoucher la porte qui ne tombait pas juste) et tout le lambris PVC est posé, sauf dans la douche :-(
Le sèche serviettes est en place, raccordé et il chauffe !! J'en ai profité pour faire les modifications du réseau de chauffage dans la chambre des garçons.

Je le sais, cela manque un peu d'illustration d'autant que cette fois il y a du rendu visuel !  Mais quand je bosse je ne prends guère le temps de faire des images... Et comme je bosse tard, quand je m'arrête, il fait nuit !! Bon ok, je penserai à poser les luminaires pour la prochaine mise à jour.
@ Bientôt


dimanche 27 octobre 2013

Une semaine pour tout changer...

Voila une semaine de congés qui, je l'espère, va être constructive.
Ce qui est sûr c'est qu'elle a bien débuté.
Ces derniers jours j'avais eu l'occasion d'avancer le cloisonnement de la douche et des toilettes, j'avais percé les arrivées d'eaux et d'évacuation...




et un petit trou pour la vidange de douche !

Et ce weekend j'ai posé un pan de mur en lambris (côté gauche), ce qui permettra dans les prochains jours de finir la cloison de la salle d'eau.


J'avais hésité à détourer les hublots comme cela dans la première salle d'eau mais je ne m'en sentais pas capable... Après trois ans de pratique, on dirait que cela va un peu mieux !


dimanche 13 octobre 2013

Un jour peut être...

Les températures descendent... et les patiences commencent à montrer leurs limites.
Il faut donc se recentrer et avancer. Après deux weekends de relâche je me devait de m'y remettre sérieusement. J'avais préparé le sol ces derniers jours pour poser les dalles de PVC (mastic sur les têtes de vis et sur les joints imparfaits).

 J'ai donc pu poser le sol hier. Le rendu est très agréable et pile dans nos attentes.


Aujourd'hui, nous avons posé la structure de la cloison de la salle d'eau et tiré tout le câblage électrique et VDI.
Le point est fait également sur les différentes finitions à venir tant niveau sanitaire, parois de douche, lambris, ... Il ne restera à choisir qu'une couleur de peinture.
Finalement, les choses avancent... sans doute grâce à mes aides précieuses...

... ou pas !
Prochaines étapes : la structure de la douche et l'autre cloison de la salle d'eau et les réseaux sanitaires et chauffage.


dimanche 22 septembre 2013

2 mois et demi sans mise à jour.... J'ai des scrupules !




Alors je vous donne quelques nouvelles...
Depuis le dernier post j'ai quand même un peu avancé :
  • Les 6 fenêtres sont posées
  • L'isolation est terminée
.
  • Le plancher est posé.

    Heureusement j'ai eu de l'aide
  • Tout le boisage pour fixer le lambris est posé.


  • Les encadrements des 6 fenêtres et de la fenêtre de toit sont prêts.


  • Prochaines étapes : disposer la structure de la cloison de salle d'eau et réaliser les réseaux (Eaux sanitaire, évacuations (eaux noires et grises), chauffage, électricité, et VDI). Les VMC sont prêtes.

    A bientôt